Thématique 3, atelier 3, chantier 7 : Textes sur l'art : théorie, critique, historiographie"

 
 

 

Responsable : Jean Nayrolles.

 

Dans la tradition occidentale, les discours accompagnent les œuvres. C'est pourquoi l'explicitation qu'ils offrent est pour l'historien de l'art une voie de recherche irremplaçable. Chacun des trois types d'écrits pris en compte dans le cadre de cet atelier théorie de l'art, critique d'art et histoire de l'art peut être étudié pour soi-même. Mais les lire dans leur intertextualité, c'est se donner la possibilité de dessiner l'évolution du goût d'une époque, de percevoir tout un horizon d'attente des publics, de saisir au plus près les phénomènes de réception. Enfin, au nombre des écrits sur l'art entrant dans le domaine d'étude défini ici, il faut faire un sort particulier à un genre de plus en plus important car de plus en plus pratiqué : les écrits d'artistes. Dans leur diversité, ces textes ressortissent tout à la fois à la théorie de l'art, à la critique, mais aussi à l'écriture de l'histoire l'artiste contemporain étant souvent son premier et très attentif historiographe. Les historiens de l'art ne doivent pas négliger d'aborder ces genres dans leurs rapports entre eux mais aussi dans leurs rapports avec la philosophie, l'histoire et les autres genres littéraires (poésie, roman, théâtre...). La vocation de cet atelier est donc nécessairement pluridisciplinaire.

 

Cet atelier collabore à des programmes de recherche nationaux et internationaux.

- Colloque « Un patrimoine déplacé : Les Tuileries à Ajaccio », juin 2011, Ajaccio-Musée Fesch, responsable P. Julien.

- ANR « La sculpture française du XVIIe siècle : découverte et valorisation d'un patrimoine », sous la direction de Marion Boudon-Machuel, CESR de Tours-INHA.

- RESOPYR, axe histoire de l'art. Communauté de travail des Pyrénées, Universités de Saragosse, Navarre, Barcelone, Gérone, Pau, Andorre, Toulouse... Responsable Martine Camiade, Université de Perpignan-CREC (EA 3681).

- PYRÉNÉES BAROQUES, sous la direction de Maria Garganté, Université de Barcelone.