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Séminaire TERRAE atelier OPERANDI - Laura Foulquier : "Entre réalités, fantasmes et restitutions. Comment étudier le bâti d'un monument disparu : l'ancienne abbaye Saint-Alyre de Clermont Ferrand"
Publié le 15 novembre 2021 – Mis à jour le 15 novembre 2021
le 15 avril 2022
de 14h à 16h
UT2J, Olympe de Gouges, GH 107
La séance sera animée en mode hybride, merci de demander le lien de connexion à sandrine.victor@univ-jfc.fr
Résumé :
« C’est en France, au XIXe siècle, que l’on voit des actes de vandalisme semblable, et l’on signale un progrès dans l’instruction du peuple ! ». « Près de la Tiretaine, on voit l’abbaye de Saint-Alyre, hors de la ville. Son architecture est superbe ; elle est flanquée de tours comme une ville forte ; elle est riche en colonnes, en sarcophages, en autels de marbres et de jaspes », écrit Abraham Golnitz lors de son étape, à Clermont alors qu’il parcourt le Forez et le Lyonnais dans le premier tiers du XVIIe siècle. Las, il ne reste plus grand chose de cette abbaye démantibulée durant la période révolutionnaire. Comment étudier un bâti qui n’existe plus ? Comment “imaginer” un monument qui de tous temps suscita admiration et hyperboles et qui devient, avec la période révolutionnaire, une ossature en déshérence dont il faut se défaire à tout prix ?
Intervenante :
- Laura Foulquier : "Entre réalités, fantasmes et restitutions. Comment étudier le bâti d'un monument disparu : l'ancienne abbaye Saint-Alyre de Clermont Ferrand"
Résumé :
« C’est en France, au XIXe siècle, que l’on voit des actes de vandalisme semblable, et l’on signale un progrès dans l’instruction du peuple ! ». « Près de la Tiretaine, on voit l’abbaye de Saint-Alyre, hors de la ville. Son architecture est superbe ; elle est flanquée de tours comme une ville forte ; elle est riche en colonnes, en sarcophages, en autels de marbres et de jaspes », écrit Abraham Golnitz lors de son étape, à Clermont alors qu’il parcourt le Forez et le Lyonnais dans le premier tiers du XVIIe siècle. Las, il ne reste plus grand chose de cette abbaye démantibulée durant la période révolutionnaire. Comment étudier un bâti qui n’existe plus ? Comment “imaginer” un monument qui de tous temps suscita admiration et hyperboles et qui devient, avec la période révolutionnaire, une ossature en déshérence dont il faut se défaire à tout prix ?