Images du commun

Responsables : Paula Barreiro López, Jean Nayrolles


L'atelier « Images du commun » a pour objet d'instaurer un espace interdisciplinaire de partage de savoirs et de débats d'idées autour de la question de l'image, et des théorisations auxquelles  celle-ci a donné lieu en histoire de l'art, histoire, littérature, psychanalyse, philosophie, anthropologie, géographie ou sciences du vivant.

Que peuvent les images ? 
Elles sont dotées d’une force politique, ne serait-ce que parce qu’elles peuvent proposer, voire imposer, des points de vue. Elles peuvent, jusque dans leur interdiction, être des instruments de domination et d’influence au service des pouvoirs (politiques, religieux, économiques), mais elles sont aussi à même de participer à des résistances et à des émancipations (images de rébellions, dissidences, révoltes…) et à des contre-pouvoirs (expression des minorités, du populaire, de l’ordinaire, du banal, caricature…).
Elles peuvent représenter des groupes d’individus, des actions collectives, mobiliser des signes, symboles et allégories, en autant de ressorts iconographiques pour documenter des réalités et/ou inventer des fictions, pour actionner des embrayeurs d’imaginaire et d’émotions. 
Elles peuvent renforcer des sentiments d’appartenance (territoriaux, patrimoniaux, ethniques, de classe, de genre…) et témoigner de l’inscription collective dans tel ou tel paradigme scientifique et/ou idéologique.
Elles peuvent se contenter de répondre à l’horizon d’attente du regardeur, ou bien, par leur capacité à provoquer une déflagration cognitive et/ou émotionnelle, en faire bouger les limites. 
Les images peuvent ainsi créer des liens – fussent-ils transitoires, illusoires ou provisoires – entre ceux qui en partagent l’expérience, et se faire outil de cohésion sociale. 

Programme 2023-2024
Programme 2022-2023
Programme 2021-2022

- Enregistrement de la séance de l'atelier du 25 février 2022, « Poétiques de l’image. Tlatelolco 1968 ou la résistance d’un imaginaire commun » par Marion Gautreau et Modesta Suárez.