n°2 Le travail

L'équipe des Cahiers de Framespa a choisi de faire du travail la thématique majeure du second numéro (numéroté 1), en publiant les contributions de plusieurs chercheurs, membres du laboratoires ou invités par celui-ci, ayant participé à des séminaires récents organisés par l'équipe 2 du Framespa, avec pour certains d'entre eux la collaboration de l'équipe 3. On y trouvera un texte de Didier Terrier, professeur à l'université de Valenciennes, à propos de l'espace d'un fabricant de toiles lillois, une approche comparative entre la France et l'Angleterre des formes de régulation du travail au XVIIIe siècle par Philippe Minard, aujourd'hui professeur à Paris VIII, une contributions de Christine Dousset, portant sur la place des femmes dans le commerce au XVIIIe siècle, ainsi qu'un point de vue sur l'historiographie du travail par Georges Hanne.
Le numéro comprend également un autre dossier coordonné par Jean-Paul Depretto qui réunit les contributions d'un séminaire organisé sur l'histoire sociale et culturelle de l'Union Soviétique. Catherine Depretto, professeur à Paris I, montre comment, singulièrement dans le cas d'un régime totalitaire, les journaux personnels constituent une source essentielle de l'histoire sociale. Marie-Pierre Rey analyse l'évolution de la diplomatie soviétique post-stalinienne et Alexandre Sumpf s'intéresse au groupe des éducateurs politiques durant les années Trente. Jean-Paul Depretto lui-même examine la réception du fameux rapport Khrouchtchev auprès des membres du parti dans la région de Gorki et nous accorde par ailleurs un entretien pour présenter les spécificités, les difficultés et l'intérêt du travail de l'historien sur les sources de l'ancienne URSS.
Pour les prochains numéros, le comité de rédaction de la revue lance un appel à contributions à destination des membres du laboratoire, mais aussi de tous ceux qui sont intéressés par ses travaux. La livraison qui s'annonce pour le printemps 2007 sera en priorité dévolue aux thématiques majeures de l'équipe Diasporas, sous l'égide de Laure Teulières. Un des objectifs des Cahiers reste cependant de renforcer les liens entre les équipes de notre UMR, dont l'architecture générale est d'ailleurs en cours de recomposition, et de créer des passerelles entre leurs champs spécifiques de recherche.
Enfin il convient de souligner que les Cahiers souhaitent faire la promotion des revues papier dans lesquelles l'UMR est impliquée et pour lesquelles ils doivent être considérés comme un outil de valorisation qui peut leur permettre d'élargir leur lectorat.

Georges Hanne