Thématique 4, atelier 2, chantier 2 : « Constructions de consensus et nouvelles formes de conflits »

Partenaires internationaux : Risto Alapuro (Université d'Helsinki), John-Peter Collett (Université d'Oslo), Susanna Hedenborg (Université de Malmö)

 

Ce chantier réunit surtout des contemporanéistes et aborde des espaces variés (France, Scandinavie, Japon). Il s'appuie sur l'analyse classique des tentatives de constructions de sociétés idéales : depuis les saint-simoniens (colloque de Sorèze en 2010) jusqu'à la social-démocratie, en passant par Marx, Jaurès et les autres penseurs socialistes, sans oublier le néo-libéralisme.

 

Les performances du modèle scandinave et ses remises en cause récentes serviront de base de réflexion. Un projet transversal a été élaboré par Maurice Carrez (professeur d'histoire contemporaine, Université de Strasbourg), Jean-Marc Olivier et Vincent Simoulin (professeur de sociologie, Université de Toulouse, UMR CERTOP) dans cette perspective : « Les sociétés nordiques modernes et contemporaines : exceptions ou modèles en Europe ? »

Les pays du Nord de l'Europe (nous entendons par là les États scandinaves, la Finlande et les pays baltes) restent trop mal connus en France. Pourtant, ils ont joué, à différentes époques, un rôle important dans l'histoire du continent, entretenant ici et là des mythes successifs quant à leur valeur de modèle ou au contraire leur exceptionnalité irréductible. Depuis leur maîtrise des arts du fer à usage civil ou militaire jusqu'aux supposés « paradis » de la social-démocratie, en passant par leurs expériences parlementaires, associatives et fédératives, ils ont fasciné les Européens de l'Ouest et suscité l'envie de leurs principaux voisins. C'est pourquoi nous proposons dans ce chantier de les étudier, dans le temps long, sous les trois angles d'approche suivants :