Rencontre avec Sandrine Pons à l’occasion de la parution de son ouvrage « 1899, les étrangleuses de la rue Aragon »

Publié le 12 novembre 2019 Mis à jour le 8 février 2020
le 16 novembre 2019
11h
Librairie Ombres Blanches, 50 rue Gambetta, 31000 Toulouse
Rencontre avec Sandrine Pons à l’occasion de la parution de son ouvrage « 1899, les étrangleuses de la rue Aragon » dans la collection « Cette année-là à Toulouse » des Éditions midi-pyrénéennes
 
Sandrine PONS est certifiée en histoire-géographie, elle enseigne dans le secondaire et est chargée de cours à l’université Toulouse-Jean-Jaurès. Docteure en histoire, sa thèse compare au prisme du genre les hommes et les femmes jugés pour homicides volontaires par la cour d’assises de la Haute-Garonne (1863-1914).
 
 
Les 24 et 25 février 1899, la foule grouille devant le palais de justice de Toulouse. Marguerite Bardy et Marie Gaillard, des femmes de « mauvaise vie » rebaptisées les « étrangleuses de la rue Aragon » par la presse, doivent répondre des crimes de vol et d’assassinat. Une affaire hors-norme dans le paysage judiciaire français de la Belle Époque. Rares sont les femmes qui comparaissent devant une cour d’assises pour des homicides crapuleux. Dans un environnement policier, judiciaire et médiatique accaparé par les hommes, sont-elles des criminels comme les autres ? Pourquoi le public féminin venu assister aux débats est-il stigmatisé ? Quelle mémoire les « étrangleuses » ont-elles laissée dans la cité ?